21 février 2022
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Díaz Salazar Victoria Orella, « La Virgen de los Sicarios: el escritor y la ciudad en el nuevo fin de siglo », reCHERches, ID : 10.4000/cher.12129
Ce travail se concentre sur la représentation de la ville comme construction culturelle liée à l’utopie depuis la double perspective sociale et existentielle dans le roman autobiographique La Virgen de los Sicarios (1994) de l’écrivain colombien Fernando Vallejo. A travers l’analyse de la façon dont le roman travaille, dans sa représentation de la ville, sur divers thèmes, nous prétendons montrer le dialogue complexe que cette œuvre littéraire soutient avec une histoire culturelle de la ville latino-américaine en tant qu’espace utopique. Par conséquent, au-delà de la simple dénonciation de la violence qui s’est emparée des villes de la région, l’œuvre de Vallejo permet d’autres lectures. Elle nous permet de réfléchir également sur les promesses non tenues de la modernité et la modernisation, sur la possibilité d’imaginer une communauté nationale et le rôle de l’intellectuel dans ce processus, ou sur les transformations de l’espace urbain dans l’ère de la globalisation et du néo-libéralisme économique.