4 novembre 2021
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Laura Toppan, « Vincenzo Consolo e Andrea Zanzotto: un «archeologo della lingua» e un «botanico di grammatiche» », reCHERches, ID : 10.4000/cher.1269
Cette étude met en parallèle Consolo et Zanzotto, liés par une estime réciproque qui dura de leurs débuts littéraires jusqu’à la fin de leur vie. Dans la lignée de l’essai de Pasolini, Nouvelles questions linguistiques (1964), tous les deux se construisent un parcours unique et inimitable. Même avec leur spécificité – Consolo « mobile » ; Zanzotto plutôt « immobile » – les points de convergence entre les deux auteurs sont multiples, à partir de leur fort intérêt pour l’Histoire (en effet, tous les deux écrivent une trilogie liée à différents moments historiques) jusqu’à la verticalisation de leur écriture, qui est géologiquement stratifiée. De plus, leur plurilinguisme englobe tous types de langage – scientifique, botanique, journalistique, mais aussi très littéraire –, sans parler des différentes langues (vivantes et mortes), pour réaliser des greffes dans leurs textes. L’expérimentation que Consolo mène en prose, Zanzotto la mène en poésie.