1 décembre 2021
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1968-035X
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2803-5992
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Luis Araújo et al., « Réécriture(s) », reCHERches, ID : 10.4000/cher.1939
La réécriture est-elle le signe que tout a été déjà dit, ou bien, au contraire, faut-il y voir la marque de la vitalité inexorable de l’art ? Pourquoi réécrire ? Réécrire en plus court ou en plus long ? Que réécrire, que reprendre de l’oeuvre que l’on réécrit ? Le bref, c’est-à-dire l’essentiel ? La réécriture est-elle un prétexte ? Réécrire est-il une preuve de modestie devant une oeuvre qu’on sait ne pas pouvoir dépasser, ou bien y a-t-il une immodestie à vouloir réécrire une oeuvre qui serait parfaite ? N’y a-t-il pas une forme de sacrilège à vouloir « réécrire » des personnages bibliques ou des pièces de Shakespeare ? Pourquoi et comment réécrire une poésie qui, par essence, devrait être une forme parfaite ? Dans quelle mesure la réécriture est-elle influencée par son contexte politique et historique ? Le théâtre a-t-il un rôle privilégié dans les réécritures littéraires ? Dans le présent numéro de reCHERches des chercheurs et des universitaires travaillant dans différents domaines (théâtre, roman, cinéma, poésie, beaux-arts, civilisation) et différentes aires linguistiques (espagnole, française, italienne, roumaine) tentent de répondre à ces questions (et à d’autres), en montrant que les raisons de la réécriture sont en vérité innombrables et inépuisables.