Le narrateur dans El Conde Lucanor : une voix empruntée, un double « je » ?

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14 décembre 2021

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MARTA LACOMBA, « Le narrateur dans El Conde Lucanor : une voix empruntée, un double « je » ? », reCHERches, ID : 10.4000/cher.7200


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Il s’agira de voir comment empreintes et emprunts permettent la construction de la voix narrative dans les différents prologues qui ouvrent chacune des parties de El Conde Lucanor. Les discours et les topiques en large mesure empruntées ouvrent ici une voie et un espace d’innovation. L’assimilation d’une tradition d’écriture et d’un idéal sapientiel passe donc par une resémantisation et produit un nouveau cadre de communication. Par ailleurs, ces seuils que sont les prologues construisent dans El Conde Lucanor un puissant intertexte à l’intérieur de l’oeuvre, dans la mesure où chacun engendre et porte l’empreinte des autres. C’est à travers ce double – du moins en apparence – mouvement, vertical (héritage, emprunt à une tradition antérieure) mais aussi circulaire (inter et intratextuel) que surgit une voie, une voie qui est autre.

Se intentará mostrar de qué manera la articulación de la voz narrativa se realiza en El Conde Lucanor a través de las huellas y los préstamos que configuran los prólogos a cada una de las partes de la obra. Cabe señalar que discursos y tópicos, elementos en gran medida heredados, abren aquí una nueva vía y un espacio para la innovación. La asimilación de una tradición de escritura y de un ideal sapiencial conlleva pues la resemantización del texto y produce un nuevo marco de comunicación. Por otra parte, los prólogos, umbrales del texto, van construyendo en El Conde Lucanor un intertexto dentro de la obra, puesto que cada uno de ellos engendra y a la vez lleva la huella de los demás. A través de este, al menos aparentemente, doble movimiento, vertical (herencia, préstamo de una tradición anterior) pero también circular (inter e intratextual), va firmando y se va afirmando una nueva vía y una nueva voz.

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