1 juillet 2006
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Pierre Schill, « Entre France et Allemagne : grèves et mouvement ouvrier mosellans (1918-1923) », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, ID : 10.4000/chrhc.1426
Au lendemain de la Grande Guerre, la Lorraine annexée à l’Allemagne redevient française en reprenant le nom de Moselle. Le mouvement ouvrier, socialiste et chrétien, qui s’est affirmé depuis la fin du xixe siècle, s’adapte à cette nouvelle souveraineté en s’intégrant aux organisations syndicales françaises et en animant des grèves qui, de 1919 à 1923, n’obéissent guère aux mots d’ordre nationaux. Un « particularisme » qui ira, pour les communistes au moins, jusqu’à participer au mouvement « autonomiste » alsacien-lorrain, à partir du milieu des années vingt.