Quand la Commune prend les murs

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20 mars 2021

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Mathilde Larrère, « Quand la Commune prend les murs », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, ID : 10.4000/chrhc.15753


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« Vive la Commune, vive Blanqui » (1879), « Vive la Commune » (1968), « Que revive la Commune » (2016) « On veut pas Mai 68, on veut 1871 » (2018), « 1871 raisons de niquer Macron » (2018), « Descendantes de pétroleuses » (2020)… Depuis la Semaine sanglante, la mémoire de la Commune prend les murs sous forme de graffitis laissés à la hâte, traqués par les autorités bien souvent. Jamais longtemps absentes, les références à la Commune ont fait un retour notable dans les graffitis qui accompagnent les mouvements sociaux depuis 2016 et le mouvement contre la loi Travail. Ces écritures contestataires s’inscrivent dans l’histoire longue de la mémoire de 1871 comme dans leur contexte immédiat, qu’elles éclairent et dont elles sont dans le même temps un intéressant observatoire.

"Long live the Commune, Long live Blanqui" (1879), "Long live the Commune" (1968), "May the Commune live again" (2016), "We don't want May 68, we want 1871" (2018), "1871 reasons to screw Macron" (2018), "Descendants of pétroleuses*" (2020). Since the Bloody Week of May 1871, the memory of the Commune has spread across walls in the form of hastily left graffiti, often hunted down by the authorities. Never absent for long, references to the Commune have made a notable comeback in the graffiti that has accompanied social movements since 2016 and the movement against the labor law. These protest writings are part of the long history of the memory of 1871 as well as their immediate context, which they both shed light on and allow us to observe. * pétroleuses : female supporters of the Paris Commune who were said to commit arson against government buildings and symbols of authority.

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