1 octobre 2004
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Marc-Olivier Gavois, « La perception du pouvoir métropolitain par les Européens d’Algérie », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, ID : 10.4000/chrhc.1752
Une lecture rapide des événements ayant marqué la fin de la guerre d’Algérie, notamment les affrontements entre Européens et forces de l’ordre, donne l’impression d’une rupture entre cette communauté et la métropole. Or, si on pouvait évoquer, à la fin du xixe siècle, un séparatisme des Français d’Algérie, on assiste bien, au cours du xxe siècle, à un long processus d’intégration dans la nation française de ces Européens issus pour moitié d’une immigration étrangère. Pour autant la perception du pouvoir métropolitain n’a jamais été exempte de méfiance et l’évolution des relations avec les représentants de ce pouvoir à la fin de la guerre d’Algérie a achevé de constituer une mentalité que Benjamin Stora qualifie de « sudisme à la française ».