Syndicalisme maritime. Organisations et mobilisations des marins de commerce en France, 19e-21e siècles

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21 octobre 2022

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Ronan Viaud, « Syndicalisme maritime. Organisations et mobilisations des marins de commerce en France, 19e-21e siècles », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, ID : 10.4000/chrhc.19743


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Professions réglementées depuis la fin du 17e siècle, les marins de commerce ne restent pas à l’écart des syndicats à partir des années 1870. Le réformisme des premières années laisse place à un recours massif à la grève locale ou nationale et à l’adhésion à la Confédération générale du travail. Jusqu’à la moitié du 20e siècle, l’action syndicale se déroule dans un cadre strictement national avec, face aux marins, l’État et les armateurs, très souvent alliés. Aux avancées sociales succèdent des défaites, accentuées par l’extrême fragmentation qui caractérise le paysage syndical. À partir de 1950, le pluralisme syndical s’impose durablement. Une autre échelle de lutte apparaît, mondiale, avec la réduction de la flotte marchande française au lendemain des décolonisations, et le développement de navires sous pavillons de complaisance. La nécessité d’organisations syndicales transnationales pour l’amélioration des conditions de travail, de sécurité et d’emploi des marins sans distinction de nationalité devient criante et reste d’actualité.

Regulated professions since the end of the 17th century, merchant seamen did not remain aloof from the unions from the 1870s onwards. The reformism of the early years gave way to massive recourse to local or national strikes and membership of the Confédération Générale du Travail. Until the middle of the 20th century, union action took place within a strictly national framework, with the State and the shipowners, very often allied, facing the seamen. Social advances were followed by defeats, accentuated by the extreme fragmentation that characterized the trade union landscape. From 1950 onwards, trade union pluralism became a permanent feature. Another scale of struggle, a global one, appeared with the reduction of the French merchant fleet in the aftermath of decolonization and the development of ships under flags of convenience. The need for transnational trade union organizations to improve the working conditions, safety and employment of seafarers, without distinction of nationality, became glaringly obvious and remains relevant today

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