Le rêve d’un placement ouvrier au service de la lutte des classes: les Bourses du travail, entre posture revendicative et œuvre de substitution (1886-1904)

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18 mars 2012

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Benjamin Jung, « Le rêve d’un placement ouvrier au service de la lutte des classes: les Bourses du travail, entre posture revendicative et œuvre de substitution (1886-1904) », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, ID : 10.4000/chrhc.2362


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L’installation en France de Bourses du travail à partir de la seconde moitié des années 1880 lie dans une communauté de destin – à Paris en particulier – la revendication en faveur de l’abolition des bureaux de placement payants, objets de la colère des ouvriers contraints d’y avoir recours, et l’aménagement local d’espaces de substitution investis par les syndicats. Dans le cadre de la Fédération nationale des Bourses du travail née en 1892, la logique de substitution impose sa primauté sur l’option abolitionniste. Il faut y voir l’empreinte de Fernand Pelloutier, décidé à faire du service de mutualité des Bourses l’outil central de l’émancipation du prolétariat.Mais au début du xxe siècle, alors que les résultats enregistrés sont très en deçà des attentes, la victoire paradoxale de la revendication par la loi de 1904, qui programme la fin des placeurs et encourage les offices municipaux, compromet le rôle des Bourses en matière de placement.

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