Éduquer des corps nobiliaires à la fin du XVIIIe siècle : l’exemple de Mme de Genlis

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10 juillet 2013

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Jean-Baptiste Le Cam, « Éduquer des corps nobiliaires à la fin du XVIIIe siècle : l’exemple de Mme de Genlis », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, ID : 10.4000/chrhc.2939


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Étudier la culture et l’éducation du corps chez Mme de Genlis au tournant des Lumières et de la Révolution française permet d’abord de nuancer l’idée développée par une partie de l’historiographie, selon laquelle la bourgeoisie des Lumières imposerait une nouvelle culture du corps et de nouveaux modèles d’éducation physique, venant contester et supplanter un rapport au corps spécifiquement nobiliaire et quelque peu archaïque. Mme de Genlis appartient à l’aristocratie nobiliaire de la fin du XVIIIe siècle. Or, elle prône et dispense une éducation du corps normée par les principes éclairés qui vise, notamment, à permettre aux enfants du duc d’Orléans de tenir leur rang nobiliaire. Par ailleurs, chez Mme de Genlis, le corps et son éducation sont aussi des objets d’écriture s’inscrivant au cœur d’une entreprise de légitimation sociale de l’identité nobiliaire, mise à mal par un discours anti-noble qui s’affirme à l’époque des Lumières et se politise sous la Révolution française. Enfin, en écrivant sur l’éducation physique après la rupture de 1789, Mme de Genlis construit sa propre légitimité politique, ainsi que celle de ses élèves, princes du sang et enfants du duc d’Orléans.

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