Héros et criminels : la figure du peuple en lutte dans les débats d’amnistie de la question sociale sous la Troisième République

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19 octobre 2014

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Stéphane Gacon, « Héros et criminels : la figure du peuple en lutte dans les débats d’amnistie de la question sociale sous la Troisième République », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, ID : 10.4000/chrhc.3979


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Sous la Troisième République, l’amnistie est classiquement utilisée pour régler les grandes crises civiles (boulangisme, affaire Dreyfus), mais elle devient de manière plus nouvelle un outil de régulation du conflit social à une époque où les grèves se multiplient, le monde du travail se transforme et la répression sociale s’intensifie. Pour des raisons pédagogiques liées à la naissance du syndicalisme et à l’organisation du socialisme, les campagnes d’amnistie, de plus en plus personnalisées, produisent, au risque de simplifier à l’extrême les enjeux de la lutte sociale, des héros et des martyrs, alors que les défenseurs de l’ordre dénoncent, dans la tradition renouvelée des « classes dangereuses » du premier xixe siècle, les violences d’un peuple « ensauvagé » et endoctriné par quelques « meneurs ».

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