Collègues, égales et camarades. Les volontaires étrangères dans la guerre civile espagnole (1936-1939)

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21 mai 2019

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Renée Lugschitz, « Collègues, égales et camarades. Les volontaires étrangères dans la guerre civile espagnole (1936-1939) », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, ID : 10.4000/chrhc.9645


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Des centaines de femmes du monde entier sont venues en Espagne entre 1936 et 1938 pour défendre la République en tant que volontaires. Pendant longtemps, leur engagement a presque été oublié et les recherches historiques se sont concentrées uniquement sur les combattants, donc les hommes étrangers qui se sont battus contre les troupes de Franco lors de la guerre civile espagnole. Les étrangères volontaires n’ont été mentionnées, le cas échéant, qu’en tant que compagnes de leurs maris ou comme auxiliaires humanitaires. Leur engagement politique n’a pas été reconnu. Cet article montre que non seulement un grand nombre de femmes volontaires sont venues seules, de leur propre décision et pour des raisons politiques, mais aussi à quel point leur rôle était fondamental dans la lutte contre les putschistes : elles ont opposé une résistance en tant qu’interprètes, reporters, miliciens, administrateurs et surtout en tant qu’infirmières et médecins, à la fois dans l’arrière-pays et au front, avec des risques personnels élevés. Bien que les dirigeants des Brigades internationales aient entretenu une image traditionnelle des femmes et que les femmes volontaires n’aient pas eu les mêmes chances que les hommes, pour de nombreuses « Spanienkämpferinnen », l’engagement dans la guerre civile est devenu le moment le plus important de leur vie.

Hundreds of women from all over the world came to Spain between 1936 and 1938 to defend the Republic as volunteers. For a long time their commitment was almost forgotten, and historical research focused solely on the "Spanienkämpfer", the male foreigners who fought against Franco's troops in the Spanish Civil War. The female volunteers were mentioned, if at all, only as companions of their husbands or as humanitarian helpers. Their political commitment was not recognized. The present article shows that not only did a large number of the female volunteers come alone, for their own decision and for political reasons, but also how fundamental their role was in the fight against the putschists: they offered resistance as interpreters, reporters, militiawomen, administrators and above all as nurses and doctors, both in the hinterland and at the front and at great personal risk. Although the leadership of the International Brigades cultivated a traditional image of women and the female volunteers did not have the same opportunities as men, for many "Spanienkämpferinnen" the engagement in the civil war became the most important time of their lives.

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