Complain in vain? The development of a ‘police complaints culture’ in Wilhelmine Berlin

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1 octobre 2012

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Anja Johansen, « Complain in vain? The development of a ‘police complaints culture’ in Wilhelmine Berlin », Crime, Histoire & Sociétés, ID : 10.4000/chs.1117


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Cet article examine les relations entre la police et le public dans le Berlin de l’époque wilhelminienne du point de vue des citoyens qui déposèrent plainte auprès du Préfet de police entre 1892 et 1913 et les compare avec la situation de ceux qui s’en prenaient à la Metropolitan Police londonienne. Les plaintes des citoyens révèlent un rapport de force fortement assymétrique entre le plaignant et la police, dans lequel le droit des citoyens à contester les autorités publiques était sévèrement restreint par les pratiques bureaucratiques relatives au traitement des plaintes. En outre, l’engagement officiel de la police à n’opérer que dans les strictes limites du droit était largement miné par le flou des limitations légales des pouvoirs de police. Cela n’empêchait pas les Berlinois de se plaindre massivement. Les plaintes adressées au préfet de police de Berlin donnent ainsi un aperçu de la façon dont des citoyens ordinaires mettaient en cause les autorités policières. Elles montrent qui étaient les plaignants, l’objet de leurs plaintes et leurs résultats. Elles ­révèlent également comment ils s’y prenaient pour se poser en victime et argumentaient que le policier avait transgressé, sinon la loi, du moins les limites du comportement acceptable.

This article assesses police-public relations in Wilhelmine Berlin from the perspective of those citizens who complained to the Berlin Polizeipräsident between 1892 and 1913. It also makes some comparisons with the position of complainants who challenged London’s Metropolitan Police. Citizens’ complaints reflect a highly asymmetrical power relationship between the complainant and the police, in which citizens’ legal rights to challenge public authorities were severely restricted by bureaucratic practices surrounding the handling complaints. Moreover, the official police commitment to operate strictly within the limits of the law was largely undermined by fluid legal boundaries around police powers. Even so, Berliners complained extensively. The complaints made to the Berlin Polizeipräsident provide insights into how ordinary members of the Berlin public challenged the police authorities. They illustrate who complained, about what and with what effect; and they show how complainants constructed their victimhood and made the case that the policeman had transgressed, if not the law, then at least some boundaries of acceptable behaviour.

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