“But we Will Always Have to Individualise”. Police Supervision of Released Prisoners, its ‘Crisis’ and Reform in Prussia (1880-1914)

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1 décembre 2013

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Résumé En Fr

This paper examines a particular form of punishment in Prussia: the institution of police supervision. Police supervision was an additional punishment imposed on prisoners after their release from prison. Although it was meant to safeguard law and order by carefully integrating former prisoners, “the failure of betterment [of the convict] was an essential element of the logic” of police supervision. This article deepens our insight into the history of this form of punishment by examining the practise of supervision and its reform. Police supervision was contested; its handling was criticised by advocates of reform, and even the Prussian Interior Ministry was alerted in 1866 that the current practises did not match with the aims of police supervision. The notorious military style of policing in Prussia, as well as persistent policing practises of local policemen on the beat and the design of police supervision itself, jeopardised the care and the surveillance of ex-prisoners. By the turn of the century, a set of reforms sought to make a fundamental difference by introducing a “monitoring care” under the responsibility of welfare societies: an enhanced individualising approach to remedy the situation. However, as I will show, the reforms did not successfully address the shortcomings of police supervision; the “failure of betterment” continued, even if it took on a new form.

Cet article étudie une forme particulière de sanction en Prusse, la surveillance de haute police. La surveillance de haute police était une peine complémentaire imposée aux détenus après leur libération. Bien que sa finalité fût de préserver la loi et l’ordre en intégrant soigneusement les ex-prisonniers, « l’échec de l’amendement [du condamné] était un élément essentiel de la logique » de la surveillance policière. Cet article approfondit notre compréhension de l’histoire de cette forme de châtiment grâce à l’examen de cette pratique et de sa réforme. La surveillance de haute police était contestée; son utilisation était critiquée par les avocats de sa réforme, et le ministère de l’Intérieur prussien lui-même fut alerté en 1866 du fait qu’elle ne remplissait pas les fonctions de la surveillance de haute police. Le style notoirement militaire de la police prussienne, tout comme les pratiques persistantes des policiers locaux sur le terrain, et la conception même du contrôle de la police, tout cela mettait en péril la prise en charge et la surveillance des anciens détenus. Au tournant du siècle, un ensemble de réformes s’efforcèrent de modifier fondamentalement la situation en introduisant une « prise en charge suivie » – c’est-à-dire une approche plus individualisante – sous la responsabilité de sociétés de bienfaisance. Toutefois, je démontre que ces réformes n’ont pas remédié aux carences de la surveillance de haute police; l’« échec de l’amendement » se perpétua, quoique sous une forme nouvelle.

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