“A Deterrent to Vagabonds, Lazy Persons and Promiscuous Individuals” : Control and Discretion in the Norwegian Workhouse System, 1845-1907

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13 mars 2013

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Frode Ulvund, « “A Deterrent to Vagabonds, Lazy Persons and Promiscuous Individuals” : Control and Discretion in the Norwegian Workhouse System, 1845-1907 », Crime, Histoire & Sociétés, ID : 10.4000/chs.1357


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Résumé Fr En

Entre 1845 et 1907, le système norvégien des maisons de correction était basé sur une Loi des Pauvres autorisant la police à y enfermer des vagabonds pour une durée maximale de six mois. Ces mesures relevaient de la discrétion policière, sans aucune intervention judiciaire. Cette pratique ne fut sérieusement remise en question que vers la fin du XIXe siècle, ce qui conduisit à l’abolition de ce dispositif. Cet article présente le système des maisons de corrections de 1845 à 1907, décrivant ses fonctions et examinant le pouvoir discrétionnaire de la police dans un pays dont la constitution prohibait tout châtiment sans procès. La thèse de l’article est que cet enfermement discrétionnaire fournissait à la police et aux collectivités locales un instrument commode pour agir contre des fauteurs de désordres. Il argue également que les entraves croissantes apportées à ce pouvoir entre 1894 et 1907 devaient davantage au souhait des professionnels du droit de mettre la législation en conformité avec l’État de droit qu’à leur préoccupation pour la sécurité juridique des pauvres et vagabonds soumis à l’enfermement. Les objectifs de ce dernier et ses cibles demeurèrent les mêmes, bien que l’enfermement en maison de correction perdît de son efficacité après que le pouvoir discrétionnaire de la police eût été limité.

Between 1845 and 1907, the Norwegian workhouse system was based on the Poor Law which authorised the police to detain vagrants for up to six months in the workhouse. These measures were enforced on the basis of police discretion without any judicial proceedings. Only towards the end of the nineteenth century was this practice seriously questioned, ultimately leading to the abolition of the discretionary workhouse system. This article presents the Norwegian workhouse system from 1845 to 1907, outlining its functions, and discussing the discretionary power placed in the hands of the police in a country whose constitution forbade punishment without legal trial. The article argues that discretionary detention was regarded as a flexible instrument that allowed the police and local communities to intervene against disorderly individuals. It also argues that the increased limitations on the police’s discretionary power between 1894 and 1907 were motivated by a legal-professional wish to adapt the legislation to comply with prevailing principles of the rule of law rather than concerns for the legal protection of the paupers and vagrants who were subjected to detention. The aims and the groups targeted for detention remained the same, although workhouse detentions turned out to be less efficient when the police discretions were curtailed.

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