“It doesn’t take much evidence to convict a Negro”: Capital punishment, race, and rape in mid-twentieth-century Florida

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2 mai 2018

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Vivien Miller, « “It doesn’t take much evidence to convict a Negro”: Capital punishment, race, and rape in mid-twentieth-century Florida », Crime, Histoire & Sociétés, ID : 10.4000/chs.1714


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Résumé Fr En

Trente hommes ont été exécutés pour viol entre 1940 et 1964 en Floride, dans une période de forte croissance démographique, de mutation économique dans le sud des États-Unis, de lutte pour l’émancipation des Noirs, de manifestations et de militantisme. Aucun Blanc n’a été condamné à mort pour le viol d’une fille ou femme noire, tandis que ces 29 hommes afro-américain et un blanc ont été condamnés pour l’agression de filles ou femmes blanches. Cet article examine ces 30 dossiers capitaux et les preuves statistiques écrasantes d’une mise à mort fondée sur la race pour analyser quels actes de violence sexuelle étaient considérés assez odieux pour mériter la peine de mort : le viol collectif, les crimes en série, ainsi que la violation du domicile d’une famille blanche par un cambrioleur virant au violeur. Comme dans d’autres états du Sud, les tribunaux de Floride étaient d’importants lieux de manifestations pour les droits civiques, alors que les accusés noirs et leurs avocats s’efforçaient de contester – avec un succès mitigé – les inégalités raciales dans les poursuites visant la violence sexuelle interraciale, ainsi que l’absence de procès équitable envers les accusés non-blancs .

Thirty men were executed for rape in Florida between 1940 and 1964, in a state undergoing rapid population growth, Sunbelt economic change, and black freedom struggle protest and activism. No white man was sentenced to death for the rape of a “Negro” girl or woman, and all twenty-nine African American men and one white man had been convicted of assaulting white girls or women. This essay focuses on these thirty capital cases and the compelling statistical evidence of selective execution by race to examine which acts of sexual violence were considered so heinous as to warrant the death penalty: gang rape, serial offending, and the invasion of the white family home by the burglar-turned-rapist. As in other southern states, Florida courtrooms were important sites of Civil Rights protest, as black defendants and their lawyers sought to challenge racial inequities in the prosecution of interracial sexual violence and the lack of due process afforded non-white offenders, although success was limited.

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