Fantasies of Violence. German citizens expressing their concepts of violence and ideas about democracy in letters referring to the case of the serial killer Jürgen Bartsch (1966-1971)

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1 janvier 2010

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Kerstin Brückweh, « Fantasies of Violence. German citizens expressing their concepts of violence and ideas about democracy in letters referring to the case of the serial killer Jürgen Bartsch (1966-1971) », Crime, Histoire & Sociétés, ID : 10.4000/chs.217


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Résumé En Fr

Serial killers fascinate people. The fascination becomes visible in different forms, one of those is the focus of this article. After his arrest in 1966 Jürgen Bartsch (1946-1976) confessed the murder of four boys. Local and national media reported extensively about the case. Bartsch’s first sentence, passed in 1967, was revised by the Federal Court in 1969. Two years later the final sentence was found. During these years about 250 German citizens sent letters to the responsible institutions. They did not only express opinions and anger but also their proper concepts of violence and ideas about democracy. Moreover, the letters show ways of communication in a media society. The 1960s were the time of significant changes in West German society; the letters highlight currents of persisting stereotypes about the criminals as the ‘others’: Almost regardless of the discussions and explanations in the courtroom, which represent the changing scientific attitudes towards sexual offenders in the 1960s and 1970s, there persisted retaliatory logic and anti-democratic positions within public opinion.

Les tueurs en série fascinent le monde. Cette fascination s’exprime de multiples façons et l’article se consacre à l’une d’elles. Après son arrestation en 1966, Jürgen Bartsch (1946-1976) avoua le meurtre de quatre garçons. Les médias locaux et nationaux en parlèrent en long et en large. La première condamnation de Bartsch en 1967 fut revue par la Cour fédérale en 1969. La condamnation finale fut prononcée deux ans plus tard. Durant ces années, 250 citoyens allemands envoyèrent des lettres aux institutions concernées. Ils n’y exprimaient pas seulement leurs opinions et leur indignation: ils y présentaient également leurs conceptions de la violence et de la démocratie. Ces lettres apparaissent en outre comme des moyens de communication à part entière dans une société de médias. Elles mettent en relief une autre perspective des années 1960 qui ont pourtant été le théâtre de changements significatifs dans la société ouest-allemande: des logiques de représailles et des conceptions antidémocratiques se sont fait entendre alors même que les audiences avaient fourni l’occasion de discussions et d’explications lors desquelles les scientifiques avaient exposé leur nouvelle approche des délits sexuels des années 1960-1970.

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