Blue-Collar Job, Blue-Collar Career: Policemen’s Perplexing Struggle for a Voice in Birmingham, Liverpool, and Manchester, 1900-1919

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25 février 2009

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This articles explores how English borough policemen during the early 1900s grappled with how to organize effectively to improve their conditions of service without violating their oaths of office. Policemen faced an increasing load of duties and responsibilities yet suffered from eroding pay scales and lack of recognition. Local watch committee and police forces did not provide policemen with a mechanism for voicing their grievances beyond submitting petitions which were frequently ignored. Frustrated with their lack of progress, policemen searched for ways to make their voices heard. Initially, the obvious choice of a police union was resisted since most men found the possibility of a police strike incompatible with their duties to uphold law and order. However, the pressures of the First World War combined with continued silence from watch committees regarding their grievances finally precipitated the organization of the National Union of Police and Prison Officers (NUPPO) and the calling of police strikes in 1918 and 1919. The parliamentary committee investigating this embarrassing situation traced the roots of the problem to the refusal of police authorities to listen to their own men. National legislation resolved many grievances regarding pay, status and promotions. But the need for policemen to have a voice was less easily resolved. The new Police Federation gave policemen a forum but was viewed with suspicion by the men as an official creation and it could still be ignored by police authorities. A dangerous lack of communication and potential for explosion remained.

Cet article examine comment les policiers municipaux anglais se sont débattus, au début du XXe siècle, avec la question de savoir comment s’organiser pour obtenir une amélioration de leurs conditions de travail sans violer les devoirs de leur charge. Alors que la charge de travail et les responsabilités des policiers s’accroissaient, leur rémunération s’érodait et ils souffraient d’une insuffisante reconnaissance professionnelle. Les comités de police locaux et les corps de police eux-mêmes ne fournissaient aux policiers aucun moyen institutionnel de faire connaître leurs revendications, mis à part le recours à des pétitions, au reste fréquemment ignorées. La frustration née de cette situation poussa les policiers à se faire entendre autrement. Dans un premier temps, ils refusèrent de s’engager dans la voie syndicale, la plupart des policiers jugeant l’éventualité d’une grève incompatible avec leur mission de maintien de l’ordre. Les pressions provoquées par la Première Guerre mondiale et le silence persistant des comités de police vis-à-vis de leurs demandes amena cependant la création de la National Union of Police and Prison Officers (NUPPO) et à l’appel à la grève en 1918 et 1919. La commission parlementaire chargée d’étudier les causes de cette embarrassante situation les attribua au refus des autorités de police d’écouter leurs propres hommes. Une législation nationale régla une grande partie des problèmes touchant aux rémunérations, au statut et aux carrières. Mais la difficulté du problème du droit d’expression des policiers fut plus ardue. La nouvelle Police Federation pouvait constituer un forum, mais elle était perçue avec méfiance par les policiers car c’était une institution officielle, que les autorités locales n’étaient du reste pas tenues d’entendre. Il en résulta une absence menaçante de communication et un risque d’explosion latent.

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