Road Traffic Offending and an inner London Magistrates’ Court (1913-1963)

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14 mars 2014

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Pamela Donovan et al., « Road Traffic Offending and an inner London Magistrates’ Court (1913-1963) », Crime, Histoire & Sociétés, ID : 10.4000/chs.363


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Résumé En Fr

This article examines the impact of the growing number of prosecutions for road traffic offences at Clerkenwell Court in central London. The average number of cases heard in each courtroom remained stationary and additional traffic prosecutions were accommodated by reductions in prosecutions for drunkenness or disorderly behaviour and for regulatory offences. This change in police prosecution policy impacted on the court’s proceedings and increased the court’s workload because motorists were more likely than drunks to argue their cases and to employ legal representatives. Sentencing patterns, the memoirs of magistrates and court clerks and other published documents indicate that the court staff viewed traffic offending as essentially ‘regulatory’ and distinguished it from ‘serious crime’ except when somebody was killed or a court order was ignored. The court prioritised its own resources to deal with ‘serious crime’ at the expense of traffic prosecutions. The results of this study support Howard Taylor’s thesis that resource constraints had an important influence on police prosecution policies, but show that not only police resources but also court resources and the discretionary powers of individual magistrates were important factors in prosecution patterns.

Cet article examine l’impact du nombre croissant de poursuites concernant la circulation routière au tribunal de Clerkenwell, au centre de Londres. Le nombre moyen d’affaires examinées par chaque chambre est resté stationnaire et les affaires supplémentaires de circulation ont été absorbées grâce à une réduction des poursuites pour ivrognerie, trouble à l’ordre public, ou à des infractions à la réglementation. Cette modification de la politique pénale policière a eu pour impact un accroissement de la charge de travail du tribunal parce que les automobilistes étaient davantage portés que les ivrognes à contester les charges et à faire appel à un conseil. Les régularités du sentencing, les souvenirs des magistrats et des greffiers, ainsi que d’autres documents publiés, indiquent que le personnel du tribunal considérait les infractions de circulation comme une matière essentiellement « réglementaire » qu’il distinguait des « infractions graves », sauf lorsqu’il y avait eu un décès ou qu’une décision de justice avait été ignorée. Le tribunal donnait la priorité aux « infractions graves », au détriment des affaires de circulation. Les résultats de cette étude confirment la thèse d’Howard Taylor selon laquelle les contraintes qu’imposaient les ressources disponibles influençaient fortement la politique pénale policière; mais ils montrent que c’est également vrai des ressources dont disposait le tribunal et des pouvoirs discrétionnaires de chacun des magistrats, qui influençaient eux aussi en grande partie les décisions de poursuite.

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