Emotions on Trial: Judging Crimes of Honour in Post-Civil-War Greece

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1 janvier 2010

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Efi Avdela, « Emotions on Trial: Judging Crimes of Honour in Post-Civil-War Greece », Crime, Histoire & Sociétés, ID : 10.4000/chs.371


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Résumé En Fr

The 1950s in Greece were marked by a rash of «honour crimes» and by an extensive public debate on their penal management. The public interventions revolved around the emotions of the perpetrators and the jurors and had two aspects. One concerned the legal structure of honour as an emotion, described as intervening at the moment of the criminal act, and its assessment by the jury as a mitigating circumstance. The second referred to the emotions expressed by the jurors through their verdicts and explored to what degree these registered the existence of a cultural value system shared by the perpetrators and the jurors judging them. The much-discussed leniency which was systematically attributed to the jurors trying «honour crimes» gradually led, in the 1960s, to the contestation of the jury system of penal justice.

En Grèce, les années 1950 furent marquées par une vague de « crimes d’honneur » et par un large débat public concernant leur traitement pénal. Les interventions publiques touchaient aux émotions des auteurs et des jurés et comportaient deux aspects: le premier visait le caractère juridique de l’honneur comme émotion intervenant lors du passage à l’acte, et son appréciation en tant que circonstance atténuante, par le jury; le second renvoyait aux émotions exprimées par les jurés dans leur verdict et au point de savoir dans quelle mesure ce dernier traduisait un système de valeurs et une culture commune aux auteurs et aux jurés chargés de les juger. Le laxisme systématiquement attribué aux jurés dans ces procès conduisit graduellement à la remise en cause de l’existence du jury criminel, dans les années 1960.

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