«Quiet thieves, quiet punishment»: private responses to the «respectable» offender, c.1850-1930

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26 juin 2012

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John P. Locker, « «Quiet thieves, quiet punishment»: private responses to the «respectable» offender, c.1850-1930 », Crime, Histoire & Sociétés, ID : 10.4000/chs.380


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Résumé En Fr

The Victorian period witnessed a widespread proliferation in new varieties of employee crime, associated chiefly with the «respectable» echelons of the nineteenth-century workforce. Alongside the rapid growth of business the emergence of offences such as embezzlement reached unprecedented levels. Within the private arena of the company confidential staff perpetrated considerable amounts of such crime, a claim widely accepted by academic scholars. Yet this criminal world remains largely obscured by its predominantly private character. In consequence, historians and criminologists have generally neglected the key centre for «respectable», «white-collar» delinquency, and therefore current knowledge about the spatial dynamics of justice remains limited. Moreover, when discussed the theoretical interpretations of scholars concerning the skewed picture of public/private responses to this offender type have hitherto typically resonated around a set of longstanding aetiological axioms. In examining the records of one of the most significant industries of the Victorian era, the railways, and the key offence of embezzlement, this article explores the responses of industry to the «respectable» offender, and offers a critique of earlier theorising about the motivations underlying a system governed predominantly by private justice.

L’époque victorienne a vu proliférer des variétés nouvelles de criminalité en col blanc associée aux échelons « respectables » de la main-d’œuvre du XIXe siècle. À mesure que se développaient les affaires, des infractions telles que l’escroquerie atteignaient des niveaux sans précédent. À l’abri des murs des entreprises, des personnels de confiance commettaient un nombre considérable de ces infractions, réalité tout à fait reconnue par les universitaires. Pourtant, ce milieu criminel reste largement opaque en raison de son caractère essentiellement privé, de sorte que les historiens et les criminologues ont généralement négligé les lieux cruciaux de la délinquance « respectable » et « en col blanc » et, par voie de conséquence, la dynamique spatiale de la justice pénale. En outre, les discussions théoriques du caractère biaisé des réponses publiques/privées à ce type de délinquance ont généralement été appuyées sur des axiomes étiologiques anciens. À travers l’examen de l’escroquerie à partir des archives de l’une des principales industries victoriennes, l’industrie ferroviaire, cet article analyse la manière de traiter le délinquant « respectable » et fournit la base à une critique des théories antérieures relatives aux motivations d’un système principalement gouverné par une justice privée.

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