25 février 2009
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Frank Dikötter, « ‘A paradise for rascals’: Colonialism, punishment and the prison in Hong Kong (1841-1898) », Crime, Histoire & Sociétés, ID : 10.4000/chs.515
Hong Kong était généralement considérée comme une enclave coloniale où le fouet et le rotin étaient beaucoup plus fréquemment employés que partout au monde. Cet article montre que l’emprisonnement ne prit jamais complètement le pas sur les châtiments corporels. L’idée selon laquelle la sanction pénale devait dissuader plutôt qu’amender était très répandue parmi les Européens et les Chinois de Hong Kong, et les deux groupes étaient favorables à une attitude punitive à l’égard des criminels. Initialement, les prisonniers étaient encellulés collectivement dans l’attente de leur transportation; cette pratique se répandit lorsque des difficultés pratiques prévinrent l’utilisation des châtiments habituels, comme la transportation, la marque et l’emploi de bateaux-prisons. Cet article analyse la transformation graduelle de la prison, au XIXe siècle, de lieu de dissuasion qu’elle était, en lieu d’amendement.