25 février 2009
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Peter Rushton et al., « Running away and returning home: the fate of English convicts in the American colonies », Crime, Histoire & Sociétés, ID : 10.4000/chs.545
Le mythe du retour – selon lequel de nombreux criminels anglais déportés vers les colonies américaines s’échappaient et retournaient chez eux – dominait dans les représentations de la peine au XVIIIe siècle. Cette croyance était largement partagée dans les biographies des criminels et des débats politiques. Pourtant, les données issues des deux rives de l’Atlantique suggèrent que ces retours étaient peu fréquents. Les systèmes de surveillance des colonies, conçus pour détecter et reprendre les esclaves, les serviteurs et les bagnards, étaient efficaces. En outre, les difficultés qu’affrontaient les fuyards pour revenir étaient insurmontables pour beaucoup d’entre eux, en particulier les femmes. Cet article analyse les destinées des bagnards du nord et de l’ouest de l’Angleterre, la manière dont ils s’enfuyaient et les caractéristiques de ceux, peu nombreux, qui parvenaient à revenir.