Mysterious and Suspicious Deaths: Missing Homicides in North-West England (1850-1900)

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1 avril 2011

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John E. Archer, « Mysterious and Suspicious Deaths: Missing Homicides in North-West England (1850-1900) », Crime, Histoire & Sociétés, ID : 10.4000/chs.66


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Résumé En Fr

By examining what Victorian newspapers headlined ‘mysterious’ or ‘suspicious’ deaths, this article argues that some of these deaths in the north west of England escaped the official statistics for homicide and, in particular, murder. In addition it is possible to identify cases which were downgraded to either manslaughter or assault, and these too may, as a result, throw light on cultural attitudes towards violence, not least the toleration and acceptance of certain forms of violence. Such ‘smoking-guns’ may partly explain why the official national statistics for murder remained low. This article also examines the victims of this unprosecuted violence and puts forward explanations as to why such cases were either downgraded or else ignored entirely by the policing authorities and the judicial system. It is argued here that certain groups within society, namely infants, foreigners and female partners, made up a substantial number of the victims whose deaths were ignored by the authorities. When issues of age, nationality, gender and the social status of the deceased are taken into consideration, it becomes clear that murder is not an unequivocal legal absolute. Rather it was a complex social construct.

Cet article analyse ce que la presse victorienne qualifiait de mort « mystérieuse » ou « suspecte » et soutient que, dans le nord-ouest de l’Angleterre, certains de ces décès échappaient à la statistique officielle des homicides, et en particulier des meurtres. En outre, on peut détecter des affaires qui ont été requalifiées en homicide involontaire ou en coups et blessures. Tous ces cas éclairent les différences d’attitudes à l’égard de la violence, et en particulier la tolérance ou l’acceptation de certaines de ses formes. Ils expliquent peut-être aussi le niveau peu élevé des meurtres dans les statistiques nationales. L’auteur examine également les victimes de ces violences non poursuivies et propose une explication à la minoration ou à l’ignorance de ces affaires par les autorités policières et judiciaires. Lorsqu’on prend en considération l’âge, la nationalité, le sexe et le statut social des défunts, il est clair que la notion de meurtre n’a pas un caractère absolu et sans équivoque au plan juridique, mais constitue plutôt une construction sociale complexe.

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