Hokkaidō, an zéro

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25 septembre 2013

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Noémi Godefroy, « Hokkaidō, an zéro », Cipango, ID : 10.4000/cipango.1517


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Parachevant des siècles de rapports inégaux de nature coloniale, l’annexion de l’île de Hokkaidō par le Japon en 1869 marque une rupture dans la nature, les objectifs et les moyens de la domination japonaise sur l’île. La restauration de Meiji et les troubles intérieurs qui s’ensuivent, la levée des interdictions maritimes isolationnistes, ainsi que la sécurisation de la frontière nord face à la Russie justifient une nouvelle politique coloniale qui s’articule autour de trois grandes lignes de force : la prise de possession administrative et le peuplement de l’île ; l’organisation du défrichement en vue d’une exploitation économique de ses ressources ; et l’instauration de mesures d’assimilation concernant les indigènes, les Aïnous. Une instance administrative spécifique est créée pour piloter les opérations : la Mission au Défrichement. Ces mesures administratives, économiques et assimilatrices, mises en place entre 1869 et 1872, se démarquent profondément des politiques de domination précédentes, et rapprochent le gouvernement de Meiji de l’accomplissement de son objectif principal : construire un État-nation puissant sur les plans économique et militaire, capable de devenir la première grande puissance asiatique.

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