Le théâtre nō dans la Corée colonisée : du nō comme théâtre d’État

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13 mai 2015

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Cipango

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Johng Wan Suh, « Le théâtre nō dans la Corée colonisée : du nō comme théâtre d’État », Cipango, ID : 10.4000/cipango.1923


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La crise que traversa un art de la scène tel que le nō à l’occasion des bouleversements entraînés par la restauration de Meiji peut être considérée comme un choc entre tradition et modernité. Dès lors que le nō fut reconnu comme une « tradition » par les autorités du processus de la modernisation, il put être intégré au monde moderne en acquérant le statut du « classicisme » et put ainsi se développer dans le présent et se projeter dans l’avenir. Le nō trouva ainsi une nouvelle vie en devenant une forme artistique représentative du nouvel État moderne. Ses premières représentations à l’étranger se déroulèrent en Corée avant que la péninsule ne devienne une colonie du Japon. Je me propose ici d’examiner la question du nō dans la Corée de 1905, à la veille de l’institution du gouvernement général japonais et en particulier les représentations qui furent données à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la ligne de chemin de fer reliant Keijō 京城 (Kyŏngsŏng en coréen, l’actuelle Seoul) à Pusan 釜山, le port coréen le plus proche du Japon.

The crisis that crossed a performing art such as nō during the upheavals caused by the Meiji Restoration can be considered as a clash between tradition and modernity. Since the nō was recognized as a “tradition” by the authorities of the process of modernization, it could be integrated into the modern world by acquiring the status of “classicism” and was thus able to develop in this project and in the future. The nō and found a new life by becoming a representative art form of the new modern state. His first performances abroad took place in Korea before the peninsula became a colony of Japan. I propose here to examine the question of nō in Korea in 1905, on the eve of the institution of the Japanese General Government and in particular the representations that were given on the occasion of the opening of the line ceremony railway linking Keijo 京城 (Kyongsong Korean, the current Seoul) 釜山 Pusan, Korean nearest port of Japan.

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