13 février 2019
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Olivier Ansart et al., « Du particulier et de l’universel », Cipango, ID : 10.4000/cipango.2431
« Les sciences humaines et sociales, attentives à la diversité des sociétés et des cultures, n’ont pas repris systématiquement à leur compte l’idée d’universalité ni la recherche de lois universelles – allant parfois jusqu’à douter de la légitimité même d’un “humanisme à vocation universaliste accusé d’entériner sous ses vocables à majuscules (l’Individu, l’État, la Nation, la Raison, etc.) l’uniformisation du monde” ». Si nous suivons le raisonnement de Danièle Lochak, étudier la construction des savoirs – et des sciences – dans un cadre national précis n’est ainsi pas sans susciter quelques interrogations quant à leur prétention à l’universalité. Le numéro 22 de Cipango est consacré à l’étude de cette tension entre, d’une part, la construction « universelle » des sciences et, d’autre part, l’étude de la mise en place des différents savoirs dans la société moderne et contemporaine au Japon, à partir de l’ère de Meiji et de la mise en place de l’État‑nation japonais jusqu’au xxie siècle.