13 février 2019
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Aya Sekoguchi, « Le nô et l’escrime – autour du lien intime entre les familles Konparu et Yagyū », Cipango, ID : 10.4000/cipango.3126
On a souvent mis en avant l’importance du bouddhisme zen dans la constitution des techniques guerrières comme les arts martiaux, et en particulier l’influence du moine Takuan Sōhō sur Yagyū Munenori. La vision de l’identité du sabre et du zen (ken zen ichinyo) a été affirmée par ce moine dans le Fudōchi shinmyōroku (La sagesse immuable), un traité philosophique sur l’art du sabre qui mettait notamment l’accent sur la nécessité de garder l’esprit libre de tout attachement et de toute fixation. Mais on peut signaler également l’influence du théâtre nô, qui s’est rapproché de l’escrime notamment aux débuts de l’époque d’Edo à travers le lien intime entre les familles Yagyū et Konparu, une école du nô. Quel pourrait être alors l’apport du nô dans la constitution des arts guerriers ? Cet article éclaire les deux aspects de cette contribution : l’aspect conceptuel et l’aspect pratique.