31 août 2012
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Pauline GUEDJ, « Africain, Akan, Panafricain et Afro-Américain », Civilisations, ID : 10.4000/civilisations.1925
Fondé dans les années 1960, le mouvement « akan » rassemble plusieurs milliers de fidèles. Né de la rencontre d’un percussionniste afro-américain new-yorkais et de la prêtresse en chef d’un sanctuaire ghanéen, il s’appuie sur la reproduction en Amérique du Nord du culte de divinités akan et instaure des liens généalogiques entre Akan du Ghana et Afro-Américains descendants d’esclaves. En revenant sur la formation et sur le fonctionnement actuel du mouvement, cet article s’intéresse aux relations observables entre constructions identitaires et pratiques rituelles. À travers l’analyse des multiples espaces rituels du culte « akan » américain, il démontre comment la tentative d’invention de l’Afrique opérée par les fidèles s’accompagne de logiques d’identification complexes, leur permettant de se revendiquer tantôt akan, tantôt panafricains, et afro-américains.