Bon fils, bon mari et bon père ? Antoine-Jean Solier par lui-même (1760-1836)

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8 décembre 2011

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Sylvie Mouysset et al., « Bon fils, bon mari et bon père ? Antoine-Jean Solier par lui-même (1760-1836) », Clio. Femmes, Genre, Histoire, ID : 10.4000/clio.10282


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La vie d’Antoine-Jean Solier, protestant rouergat établi à Marseille comme négociant à la fin du xviiie siècle, a été scandée par l’écriture. Au fil de ses textes autobiographiques se révèle le for privé d’un homme pourtant peu enclin aux confidences. Le fils, le frère, le mari et le père s’expriment sous sa plume au gré des circonstances, esquissant le portrait complexe d’un être à la charnière de deux époques et de deux sensibilités. Porteur d’une tradition familiale construite sur de fortes solidarités, tant professionnelles que confessionnelles, Antoine-Jean appartient aussi à cette génération des Lumières ouverte sur l’individu, dont la relation au divin se détend au profit d’une sensibilité plus humaniste. Ses écrits témoignent ainsi de toute l’ambiguïté de la relation à l’autre, selon le statut, le genre ou la place de chacun au sein de sa famille.

Antoine-Jean Solier, a Protestant from the Rouerge, who settled in Marseille as a merchant at the end of the 18th century, spent his life writing. His different autobiographical texts reveal the intimate side of a man who did not naturally confide his emotions. As son, brother, husband or father, his writing depicts a complex individual whose life spanned two periods and two sensibilities. Strong professional and religious solidarities fashioned the familial heritage he represented, while at the same time Antoine-Jean belonged to an Enlightenment generation open to the individual and whose relationship to the divine had become more open to humanist sensibilities. His writings highlight the ambiguity of his relations to the other, depending on their status, sex or respective position in the family.  

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