10 avril 2020
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Michelle Zancarini-Fournel, « Contraception et avortement dans les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique, 1964-1975) », Clio. Femmes, Genre, Histoire, ID : 10.4000/clio.17067
L’article se propose de voir comment ont été promus par les gouvernements de la Ve République la contraception et l’avortement en Guadeloupe et Martinique entre 1964 et 1975. La volonté de différencier la métropole (politique nataliste) des Antilles (politique néo-malthusienne) a été battue en brèche par le refus de l’Église et de certains partis politiques antillais. Les féministes ont dénoncé ces différences de politique. La contraception a été par ailleurs encouragée par des associations et des médecins soucieux d’améliorer la vie des femmes en limitant les grossesses à répétition. En fin de compte, ce sont les femmes elles-mêmes qui ont décidé (ou non) de limiter les naissances.