Marie de Valois et ses descendants, ou l’honneur d’être bâtarde (xve siècle)

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15 janvier 2024

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Solène Baron, « Marie de Valois et ses descendants, ou l’honneur d’être bâtarde (xve siècle) », Clio. Femmes, Genre, Histoire, ID : 10.4000/clio.23079


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De la liaison de Charles VII et Agnès Sorel naissent quatre filles, dont trois atteignent l’âge adulte. L’une d’elles, Marie, épouse Olivier de Coëtivy, conseiller de Charles VII. Le couple et trois de leurs enfants ont laissé de nombreux manuscrits richement enluminés, témoins de leur bibliophilie mais aussi du regard porté sur la bâtardise de Marie de Valois par chaque membre de la famille. On découvre à travers les images de ces livres que l’identité bâtarde, dans les milieux de la haute aristocratie et de la royauté, est davantage un honneur qu’un stigmate, comme cela a déjà été démontré, mais plus encore : elle peut faire l’objet d’une commémoration et d’une célébration au-delà de la génération bâtarde, comme c’est le cas dans la Légende dorée de Catherine de Coëtivy et de son mari, dont il sera amplement question. Cet article propose de prolonger la réflexion sur la bâtardise aristocratique selon deux perspectives peu traitées : celle du genre, à travers un exemple de bâtardise féminine et les dynamiques conjugales, et celle de la « mémoire bâtarde » aux générations ultérieures.

Charles VII, king of France, had three surviving illegitimate daughters from his relationship with Agnès Sorel. One of them, Marie, was married to the king’s counsellor Olivier de Coëtivy. This couple and three of their children owned numerous lavishly illuminated manuscripts, evidence of their bibliophilia, but also providing information about the way family members envisioned Marie de Valois’s bastard status. Images from the books indicate that in royal and aristocratic circles, bastard identity was seen as an honor rather than a stigma, as has already been argued by historians. But going even further, the copy of the Golden Legend owned by Catherine de Coëtivy and her husband, which is featured in the article, reveals that this particularity could also be commemorated and celebrated by later generations of children and grand-children. This case study aims to investigate bastardy in the aristocracy by focusing on certain rather neglected aspects: gender, through an example of female bastardy and the dynamics of conjugality, and the memorializing of bastardy in later generations.

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