La clôture en question dans les internats de rééducation pour filles (1945-1975)

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1 janvier 2010

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Anne Thomazeau, « La clôture en question dans les internats de rééducation pour filles (1945-1975) », Clio. Femmes, Genre, Histoire, ID : 10.4000/clio.6292


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La clôture en question dans les internats de rééducation pour filles (1945-1975). À la Libération, la plupart des établissements qui prennent en charge les mineures placées par l’autorité judiciaire en raison de leur délinquance ou de leur inadaptation sont des institutions fermées et la grande majorité d’entre elles est gérée par des religieuses soumises, par leurs voeux, à la clôture. Cependant, les années d’après-guerre constituent une période décisive pour le renouvellement des méthodes de l’Education surveillée : l’accent est mis sur la réinsertion sociale et donc sur la nécessaire ouverture des établissements. Comment se traduit concrètement cette volonté d’ouverture dans les institutions féminines ? Analyser les différentes modalités de l’ouverture – faire entrer des éléments extérieurs dans l’internat d’une part, et d’autre part autoriser les mineures à sortir –, apporte des éclairages sur les représentations des acteurs concernant la déviance juvénile féminine et permet de saisir certaines des spécificités de la rééducation féminine

Confinement called into question in reform schools for girls (1945’s-1975’s). In 1945 in France most reform schools for girls were closed institutions, and the majority were run by nuns subject themselves to religious enclosure. The post-war period witnessed a decisive change in reform school methods as the goal of social reintegration encouraged the opening of institutions. How, concretely, did this commitment to opening function within feminine institutions ? An examination of how outside elements were admitted inside the reform school and the permissions for the minors to go out sheds light on contemporary representations of feminine juvenile delinquance and on certain specificities of feminine reeducation.

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