Cutting and Breaking the Embodied Self

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3 décembre 2017

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Simon Devylder, « Cutting and Breaking the Embodied Self », CogniTextes, ID : 10.4000/cognitextes.886


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Résumé En Fr

This paper analyzes the Cutting and Breaking (C&B) events affecting the tangible aspects of the personal domain, that is to say the body and its parts. The study of the embodied Self, as the affected theme of C&B events, provides a unique opportunity to contribute to the understanding of the conceptualization of the personal domain, as well as providing an additional distinction between cut-verbs and break-verbs. First, I propose to re-analyze three arguments of the C&B literature under the light of Talmy’s different levels of synthesis (2000). I propose that cut-verbs can be distinguished from break-verbs based on the level of synthesis of the affected theme they encode. I support this argument with a corpus-based analysis of a series of syntactic-semantic tests. Second, while English does not have morphosyntactic strategies to make a distinction between alienable and inalienable possessions, I argue that the participation of C&B events affecting the corporeal Self to specific argument structure alternations (causatives – reflexives – possessor raising) shows that the distinction is syntactically encoded in the English language. Third, I analyze a testimony of a FGC/FGM victim and demonstrate the sociocultural relevance of the distinction proposed in this paper.

Cet article propose une analyse des situations de type Couper et Casser (C&B events en anglais) affectant les aspects tangibles du domaine personnel, c’est à dire, le corps et ses parties. Etudier le Soi incarné en tant qu’objet des C&B events permet de contribuer à la compréhension de la conceptualisation du domaine personnel et de proposer un critère supplémentaire pour distinguer les verbes de type couper, et les verbes de type casser. Premièrement, je propose de revoir trois arguments majeurs, développés au sein de contributions dévouées à l’étude de ce sujet, au prisme de la notion des « différents niveaux de synthèse » (Talmy, 2000). Il est ici proposé que les verbes de type couper peuvent être différenciés des verbes de type casser sur la base du niveau de synthèse distinct de l’objet affecté par le changement d’état, que les verbes de deux catégories imposent. Je soutiens cet argument à l’aide d’une étude de corpus et d’une série de tests sémantiques. Deuxièmement, bien que l’anglais ne dispose pas de stratégies morphosyntaxiques qui permettraient de distinguer le caractère sémantique aliénable et inaliénable (e.g. Chappell & McGregor 1996) je propose que la possibilité (ou l’impossibilité) d’avoir recours à l’alternance de constructions syntaxiques (causatives – réflexives – possessor raising) pour faire référence à la même situation de type C&B, montre que l’anglais dispose de stratégies syntaxiques pour opérer cette distinction sémantique. Enfin, l’analyse du témoignage d’une personne, victime d’excision dans son adolescence, permet de donner un exemple d’application de la distinction linguistique et cognitive proposée dans cet article, et illustre l’importance d’inclure la sémantique cognitive au cœur de certains débats de société.

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