Plural variation in L1 and early L2 acquisition of German: social, dialectal and methodological factors

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23 décembre 2017

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Katharina Korecky-Kröll et al., « Plural variation in L1 and early L2 acquisition of German: social, dialectal and methodological factors », CogniTextes, ID : 10.4000/cognitextes.974


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Résumé En Fr

Due to high variation and competition of different potential forms, German noun plural formation is known to be challenging for children acquiring German as their first or second language. In order to disentangle linguistic, social and methodological factors, we investigate the acquisition of German noun plurals in 56 kindergarten children living in Vienna (Austria) at four data points from mean ages 3;1 to 4;8. The groups of children were balanced for socio-economic status, language background and gender. We use two different methodologies: (1) a picture-based plural elicitation test in which the plural is formed on the basis of a singular given by the experimenter, (2) spontaneous production data in kindergarten settings. Results demonstrate effects of linguistic background, socio-economic status and methodology: Monolingual high SES children score highest in both settings, but the SES and language gap is greater in the test than in spontaneous speech. If dialect forms are treated as correct plurals, the effects of SES and language background are slightly attenuated. We argue for the use of mixed-methods designs in research projects in order to get a comprehensive picture of children’s linguistic proficiencies, especially when investigating vulnerable populations.

En raison de fortes variations et concurrence entre des formes différentes potentielles, la formation du pluriel allemand est connue pour être difficile pour des enfants acquérant l’allemand comme première ou deuxième langue. Pour démêler le rôle des facteurs linguistiques, sociaux et méthodologiques, nous avons examiné l’acquisition du pluriel allemand chez 56 enfants âgés de 3;1 à 4;8 en moyenne habitant à Vienne (Autriche). Les groupes d’enfants ont été équilibrés en contrôlant le statut socio-économique (SES), l’origine linguistique et le sexe. Nous avons utilisé deux méthodologies différentes : (1) un test d’élicitation de pluriels à partir d’images dans lequel l’enfant forme le pluriel d’un singulier donné par l’expérimentateur, (2) la production spontanée à l’école maternelle. Les résultats montrent des effets liés à l’origine linguistique, au SES et à la méthodologie : les enfants monolingues de SES plus élevé obtiennent les meilleurs résultats dans les deux contextes, mais la disparité de SES et d’origine linguistique est plus grande dans le test que dans la production spontanée. Si les formes dialectales sont traitées comme des pluriels corrects, les effets du SES et de l’origine linguistique sont légèrement atténués. Nous plaidons donc pour l’usage de méthodes mixtes afin d’obtenir des analyses aussi complètes que possible sur les compétences linguistiques des enfants, en particulier pour l’examen de populations vulnérables.

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