11 février 2012
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2117-4911
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Thierry Crépin, « Le Grand Prix de l’image française, une existence éphémère », Comicalités, ID : 10.4000/comicalites.217
Du long parcours de la reconnaissance de la bande dessinée, on retient généralement quelques faits : la création du Club des bandes dessinées animé par Francis Lacassin dans les années 1960, puis celle du festival d’Angoulême et du CNBDI dans la décennie suivante. Mais il est une initiative qui est oubliée : la création, à l’initiative d’Auguste Liquois et du Syndicat des dessinateurs de journaux d’enfants, d’un Grand Prix de l’image française qui entendait doter les auteurs de bande dessinée d’un dispositif de consécration comparable à ceux que connaissent les écrivains. Voyant le jour en 1946, ce prix se solde par un échec à la mesure de la place occupée dans la culture d’alors par une bande dessinée accusée de tous les maux qui frappent la jeunesse.