5 février 2016
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Fred Pailler et al., « S’inscrire en faux », Communication, ID : 10.4000/communication.5986
Le faux profil sur les plateformes numériques (fake) est vu comme la manifestation problématique de deux processus sociaux : d’une part, la prétendue perte de l’anonymat et du pseudonymat sur internet, d’autre part, l’attribution d’une identité en ligne par rapport à l’identité civile. Les auteurs proposent une troisième lecture, celle de l’inscription, mécanisme social par lequel les individus se positionnent au sein de l’architecture des plateformes. Suivant trois modalités (falsification, trahison, tricherie), le faux profil devient le point de tension entre les sociabilités des utilisateurs, les politiques industrielles (real names policies) et une économie morale du Web basée sur le traçage et la fouille des données personnelles.