8 mars 2011
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1168-5549
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1775-3546
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Talya Bigio, « Technopolis ou les paradoxes de la visibilité », Communication et organisation, ID : 10.4000/communicationorganisation.276
L’urbanisation rapide du monde est un enjeu planétaire. Cet enjeu s’inscrit dans la mondialisation, c’est-à-dire dans le processus historique par lequel les individus accroissent leurs échanges matériels ou immatériels, à l’échelle de la planète. Les nouvelles technologies, supports de ces échanges invisibles, modifient notre relation au temps urbain. Le proche et le lointain, le dehors et le dedans, l’espace privé et l’espace public, s’interpénètrent. Ce qui pose la question de l’évolution des formes spatiales et sociales de la cité. Liés aux usages des objets communicants, de nouveaux comportements individuels au milieu d’inconnus apparaissent. Mais aussi, de nouvelles formes ritualisées de rencontre. L’intime devient public. D’un côté, on assiste au développement d’une société de surveillance, panoptique. De l’autre, au développement du festif généralisé. A partir de l’art urbain, il s’agit d’analyser le positionnement de l’individu face à un environnement devenu médiatique.