9 mars 2011
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1168-5549
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1775-3546
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Joanne Rasse et al., « La planète Bidonville. Le cas des Chabolas de Madrid », Communication et organisation, ID : 10.4000/communicationorganisation.356
Les quartiers des centre villes en cours de gentrification, tout de circulation, de communication et de métissage, s’opposent, par bien des aspects, symétriquement aux bidonvilles, où viennent s’agglutiner, se sédimenter les populations récemment urbanisées, abandonnées à elles-mêmes, dans une urbanité informelle en marge de la cité institutionnelle. Pour leur croissance incontrôlable et leur précarité propice aux mafias et au communautarisme, ils constituent, en dépit des ressources d’inventivité qu’ils mobilisent, un des grands maux de notre époque. Une enquête urbanistique menée sur les Chabolas, les bidonvilles de Madrid nous permet d’en prendre la mesure. Nous conjuguerons la description de cette microsociété avec une mise en perspective des connaissances recueillies en les resituant dans un projet anthropologique plus global, d’analyse de la civilisation planétaire, tissée par les réseaux de communication dont sont exclus les population des bidonvilles.