23 mars 2020
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Béatrice Galinon-Mélénec et al., « De l’usage des traces en sciences de l’information et de la communication », Communiquer, ID : 10.4000/communiquer.4786
Après une thèse en Sorbonne portant sur l’application de la pensée de Pierre Bourdieu aux sciences de l’éducation, suivi de sa participation à la fondation de la recherche en communication des organisations dans les sciences de l’information et de la communication (SIC) françaises, Béatrice Galinon-Mélénec a inscrit ses recherches en anthropologie de la communication. Ce virage l’a conduite à fonder le paradigme de l’Homme-trace. Dans ce qui suit, Béatrice Galinon-Mélénec revient sur son parcours et explique comment elle a abouti à une anthroposémiotique de la trace qui s’appuie sur une perspective anthropologique et coconstructiviste pour proposer une lecture des signes en tant que conséquences d’interactions entre « corps-trace » et « réalité-trace ». Elle précise également sa définition de la trace en tant que conséquence et celle de l’indice, de la marque et de l’empreinte au regard de la trace. Enfin, la chercheure explique sa vision de la recherche et des méthodes d’enquête aptes à saisir la complexité du réel à travers des « conséquences-traces » diversement accessibles aux humains.