La « question des races » dans un cadre administratif républicain : la création de la Commission nationale pour les études des relations interethniques

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14 novembre 2017

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Narguesse Keyhani, « La « question des races » dans un cadre administratif républicain : la création de la Commission nationale pour les études des relations interethniques », Cultures & conflits, ID : 10.4000/conflits.19544


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Alors que l’historiographie classique considère qu’après Vichy s’impose un discours color-blind au fondement de la nouvelle politique migratoire, la Commission nationale pour les Études des Relations interethniques révèle l’existence dès les années 1960 d’une réflexion au sein de l’administration qui place explicitement les faits ethniques et culturels au cœur de la question immigrée. L’article s’intéresse aux hauts fonctionnaires à l’origine de cette Commission. Positionnés à l’intersection des institutions onusiennes et de la politique française de coopération scientifique, alors que les relations de la France avec ses anciennes colonies se reconfigurent autour de la « coopération », leurs trajectoires permettent d’identifier les conditions de reformulation de la « question des races » portée par les institutions onusiennes, en fonction de leur perception des intérêts de la France sur la scène internationale.

While traditional historiography states that post-war immigration policy followed a color-blind doctrine, the case of the ‘Commission nationale pour les Études des Relations interethniques’ shows that the immigration issue was in fact thought of in terms of culture and ethnicity in the 1960s within the administration. This article gives an account of the trajectories of the civil servants who created this Commission, coming from both UN agencies and the French administration of scientific cooperation. In a context defined by a reconfiguration of relations between France and its former colonies with the development of “cooperation” frameworks, this article explains how the “race issue” was articulated and reformulated by UN agencies in order to be consistent with their perception of French interests on the international stage.

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