7 janvier 2020
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1157-996X
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1777-5345
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Della Sudda Magali, « Surveillance et redéfinition du péril clérical : les dispositifs de surveillance du culte à l’épreuve de la laïcité sous la Troisième République », Cultures & conflits, ID : 10.4000/conflits.20942
Comment la surveillance des fidèles est-elle mise à l’épreuve par le régime de séparation des cultes instauré par la loi de 1905 ? Dans les années 1890 et jusqu’à la Grande guerre, les catholiques, hostiles à un ordre politique libéral et pourfendeurs de l’égalité sociale, sont suspects d’allégeance à une puissance étrangère, le Vatican. Les archives ont laissé un témoignage de ce souci croissant de surveiller pour mieux contrôler les groupes religieux pouvant porter atteinte à l’ordre républicain. Avec les politiques de laïcité, la menace religieuse prend peu à peu un nouveau visage : celui de la congréganiste ou de la religieuse sécularisée. C’est à l’actualisation des dispositifs de surveillance des ennemies d’un nouveau genre, suspectes de troubler l’ordre républicain et l’ordre ecclésial, que cet article est consacré.