« Nous ne sommes pas un Big Brother ! »

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7 janvier 2020

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Résumé Fr En

L’information numérique est à l’évidence devenue un enjeu et un objet central du travail des services de renseignement. La plupart d’entre eux intègrent désormais dans leur activité routinière le recueil de données personnelles venant de multiples secteurs de la vie sociale d’un individu et de ses relations, ainsi que leur analyse. Mais ils le font de manière diverse selon leur ancienneté dans le métier, leurs capacités en termes de personnel, de moyens financiers et technologiques, et surtout selon leurs visions de ce qu’est l’activité de renseignement. À partir de l’étude des principaux services de neuf pays occidentaux (États-Unis, Grande-Bretagne, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, France, Allemagne, Espagne et Suède), cet article se propose de construire rigoureusement un espace transnational du renseignement. La mise en relation des positions et des discours de ces acteurs avec leurs pratiques et le sens qu’ils leur donnent permet de comprendre les homologies ou, au contraire, les différences irréductibles qui structurent ensuite les coopérations et les types d’échange de données.

Digital information has undeniably become a central issue and object in the work of intelligence services. Most agencies have now integrated the collection and analysis of personal data on multiple elements of an individual’s social life and relationships into their daily work routines. However, how this is done varies and depends very much on one’s seniority in their profession, their capacity in terms of human, financial, and technological resources, and, most importantly, their vision of what intelligence is as an activity. Based on a study of the principal intelligence services of nine Western countries (United States, Great Britain, Canada, Australia, New Zealand, France, Germany, Spain, and Sweden), this article constructs a rigorous mapping of a transnational space of intelligence. In order to make sense of inter-agency cooperation and modes of exchanging data, we analyze the structuration of this space through the homologies and unsolvable differences that arise in relation to the positions and discourses of these actors regarding their practices and the meaning they give to them.

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