Propositions pour exploiter la poésie en classe de FLE : (re)construire le poème des sons et sa musicalité

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30 juin 2020

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René Corona, « Propositions pour exploiter la poésie en classe de FLE : (re)construire le poème des sons et sa musicalité », Corela, ID : 10.4000/corela.10549


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Constatant que nos étudiants italiens de FLE ont contracté, au cours des années, de mauvaises habitudes de prononciation, souvent dues à un enseignement lacunaire de la connaissance correcte des sons, et que le temps d’enseignement universitaire (les laboratoires linguistiques) est réduit d’année en année (les langues semblent perdre leur charme au profit de sciences « inexactes » en ce qui concerne les futures promesses de débouchés), notre propos est de chercher à récupérer le temps perdu en insistant, au début de l’année d’un cours de Langue et Traduction française, sur l’oralité. Partant du poème et du jeu sur les signifiants et jonglant avec les signifiés, nous essayerons de motiver les étudiants, peu enclins à la lecture de la poésie et qui, en outre, négligent de se mettre quotidiennement devant un miroir durant quatre ou sept minutes, temps prescrit par les méthodes phonétiques et phonologiques, et nécessaire pour acquérir de nouvelles habitudes phonatoires. Une partie de cet article sera dédiée aux poètes (Mallarmé, Valéry, Tardieu, Prévert, Luca) pour montrer comment la force orale du poème peut devenir un atout majeur pour une bonne prononciation ; une autre, à partir d’un vers, sera une sorte de « cahier de création » phonique, sémantique voire poétique.

Our proposal originates from the observation that our Italian FLE students have assimilated a wrong French pronunciation over the years. If, on the one hand, language training often fails to provide the students with an adequate knowledge of sounds and phonemes of French language, on the other hand, at university the amount of time dedicated to languages (languages’ workshops) is getting ever shorter, as languages seem to lose their appeal to the benefit of ‘exact’ sciences which eventually prove ‘inexact’ as far as job opportunities are concerned. In light of the above, our proposal aims at making up for lost time, and to work particularly on orality at the beginning of the year with a course on « Langue et Traduction française ». Starting from poetry and playing with signifiers (signifiants) and meanings (signifiés), we will endeavour to motivate the students to do what they are usually less inclined to do : reading poetry and pronouncing French in front of a mirror for 4 to 7 minutes a day – the prescribed time by phonetics’ methods in order to acquire new phonetic habits. A part of this article will be dedicated to the selection of poets (Mallarmé, Valéry, Tardieu, Prévert, Luca) in order to show how the oral force of a poem can become a valid asset for a good pronunciation. In another part, the activities will set off from a verse, which will act as a sort of a phonic and semantic – that is, poetic – « cahier de création ».

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