Vol. 20, n° 2

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28 novembre 2022

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Résumé 0

Dans le premier article de ce volume 20-2, « WAIT : qu’attendre de ce marqueur de discours ? », Blandine Pennec étudie les emplois pragmatiques que le verbe wait a pu développer parallèlement à ses emplois lexicaux. Ce nouveau rôle (assez récent) de marqueur de discours (ou mot de discours, MD) le fait relever de la « macro-syntaxe » du discours lui-même et non plus seulement de la micro-syntaxe de la phrase. Signifiant lexicalement la suspension d’une action en lien avec un événement futur, il en vient à marquer une « rupture dans la continuité discursive elle-même », appréciable selon le co-texte : ses effets de « pause corrective, achoppement, décrochement commentatif », surenchère, suspension et « abandon de perspective énonciative » sont ainsi étudiés en détail. La perspective culiolienne de l’autrice l’amène à poser un dénominateur commun à ces emplois méta-énonciatifs : une suspension de la construction énonciative à des fins de réajustement discursif, liée réflexivement au temps de « lecture-écoute » de la production en cours. L’article de Mathilde Salles « Deux ou trois ‘choses’ sur les noms généraux » traite de la propriété de non-classifiance des noms généraux comme chose, personne ou individu, qui empêche dans la plupart des contextes les reprises anaphoriques infidèles, ou provoquent des effets péjoratifs (très fréquents par exemple avec individu). Par effet de distanciation, les reprises sont disqualifiantes du fait de l’« élasticité référentielle » des noms généraux : aptes à l’introduction de nouveaux référents, ils sont réticents aux emplois génériques à cause de leur incapacité à construire seuls des classes distinctives. Il leur faut par exemple des expansions comme dans aimer les *personnes / aimer les personnes sensibles. Cette non-classifiance les rapproche des noms de qualité (selon Milner 1978 : idiot, imbécile, crétin, amour, merveille…) par leur polyvalence et leur non-autonomie référentielles mais sans la dimension affective. La reprise par un nom général revient cependant à une déclassification qui explique les effets péjoratifs. Les propositions d’articles pour le numéro 1 du volume 21 de la revue Corela sont à envoyer à Sylvester Osu avant le 15 avril 2023.

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