28 novembre 2022
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Mathilde Salles, « Deux ou trois « choses » sur les noms généraux », Corela, ID : 10.4000/corela.15363
On pourrait s’attendre à ce que la pauvreté sémantique des noms généraux et leur polyvalence référentielle en fassent d’excellents candidats aux reprises anaphoriques infidèles. Bien des contextes, néanmoins, ne se prêtent pas à une reprise par un nom général comme chose, personne ou individu d’un référent préalablement classifié. Les difficultés posées par de telles reprises ou les effets discursifs (souvent péjoratifs) qu’elles produisent sont liées à la déclassification du référent qu’elles impliquent. Les noms généraux se distinguent en effet, nous le verrons, des autres noms superordonnés par leur non-classifiance. Cette propriété les rapproche en revanche des noms de qualité (au sens de Milner), qui apparaissent au plus haut du continuum de généralité dans certains exemples proposés par Halliday & Hasan.