Symmetric structures

Fiche du document

Date

1 juillet 2013

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Corela

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1638-573X

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Isabelle Haïk, « Symmetric structures », Corela, ID : 10.4000/corela.2875


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article propose une analyse des mots de la forme NPN, dont certains sont des propositions réduites et d'autres des noms coordonnés. En effet, dans ce travail, je montre qu'il y a deux classes de mots NPN, et non pas une seule, et que ces classes se distinguent en fonction de l'élément qui est le noyau de la construction : si le noyau est P, alors NPN est une proposition réduite (face to face), et si le noyau est N, alors la construction est un nom coordonné (student after student). Un point théorique central posé par l'existence de telles formes est que ce sont des constructions ternaires, et donc qu'elles vont alors directement à l'encontre de la condition universelle sur la binarité des structures (Kayne 1984). Mon objectif sera alors de résoudre la question de cette anomalie. Je proposerai que la condition de Kayne sur les branchements binaires est de nature cognitive. Cette piste permettra de comprendre grâce à quel type d'action mentale des structures comme NPN peuvent être ternaires, et, en passant, de justifier d'une manière cognitivela contrainte signalée par Jackendoff (2008) et attribuée selon lui à une exigence de reduplication, selon laquelle les noms N de la forme NPN doivent être identiques.

The present article bears on the NPN construction (face to face and student after student), investigated in an illuminating way in Jackendoff (2008). It proposes an account of NPN forms in which they are lexical items. Contrary to what is commonly assumed, there are two types of NPNs, depending on whether the head of the construction is P (face to face), forming a lexical small clause, or N (student after student), forming a coordinate N. One important theoretical point raised by such constructs is that they are ternary structures and thus seem to contradict Kayne’s (1984) universal condition on binary branching. I will claim that, if Kayne’s principle is cognitive, in that it reflects the working of mental computation, then these ternary constructions, which should be impossible, are indeed possible, but only because there is one specific way for the brain to allow for their formation. Lastly, the article considers a number of properties of NPNs and accounts for them.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en