Epistemology and Responsibility

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12 septembre 2016

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Fabio Bacchini, « Epistemology and Responsibility », Corela, ID : 10.4000/corela.4509


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Résumé En Fr

This paper emphasises that there is a deep unity underlying Pierre-Yves Raccah’s theory of argumentation, ethics, moral epistemology, general epistemology, philosophy of science and cognitive psychology. First I show that – on the background of his argumentative conception of justifications – Raccah’s moral antifoundationalism is a consequence of the importance he assigns to responsibility in ethics, and in particular to the meta-ethical requirement that we are fully responsible of the moral positions we hold and of the actions we perform in observance to them. Then I explain why his anticonventionalism, as well as his account of how humans can form higher-order effective metapreferences, play a very important role in achieving the target of safeguarding our full responsibility in the prescriptive realm. Finally, I argue that also Raccah’s general epistemology is aimed at supporting the thesis that we are morally responsible of both the scientific theories and the empirical statements we do accept as true. I show how Raccah can assign such a key role to responsibility also in the descriptive realm without abandoning empiricism.

Cet article a pour objectif de mettre en évidence l’unité qui sous-tend les travaux de Pierre-Yves Raccah relevant des champs divers tels que théorie de l’argumentation, éthique, épistémologies générale et morale, philosophie des sciences et sciences cognitives. Dans un premier temps, appuyé sur sa conception argumentative de la justification, je montrerai que son antifondationnalisme moral est une conséquence directe de la prise en compte de la reponsabilité en éthique et tout particulièrement de l’exigence relative à la méta-éthique : les êtres humains sont totalement responsables de leurs positions morales aussi bien que des actions exécutées par rapport à ces positions morales. Dans un deuxième temps, mes interrogations seront portées à son anticonventionnalisme aussi bien qu’à ses considérations concernant les métapréférences, qui sont mis en œuvre pour pouvoir maintenir la responsabilité dans le domaine des prescriptions. Pour terminer, je mettrai en lumière que son épistémologie générale est fondée sur la thèse selon laquelle nous sommes moralement responsables des théories scientifiques aussi bien que des constats empiriques acceptés comme vrais, la responsabilité étant pertinente dans le domaine des descriptions fondées sur l’empirisme.

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