« Construction directe » vs « construction indirecte » :quelle interprétation sémantique dans la relation de possession en bété ?

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9 décembre 2016

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François Blé KIPRÉ, « « Construction directe » vs « construction indirecte » :quelle interprétation sémantique dans la relation de possession en bété ? », Corela, ID : 10.4000/corela.4631


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Cet article décrit les valeurs sémantiques qui, en langue bété, caractérisent une opposition syntagmatique très répandue en Afrique et ayant fait l’objet de plusieurs travaux depuis des décennies : la détermination nominale directe / indirecte. Certaines études dans ce domaine se sont focalisées sur la recherche d’un trait sémantique unique dont la présence ou l’absence déterminerait le choix entre deux constructions génitivales concurrentes : la construction « directe » qui traduirait la possession inaliénable et la construction « indirecte » qui exprimerait la possession aliénable.Le présent article a deux objectifs : il vise tout d’abord à montrer que la dichotomie « possession inaliénable » vs « possession aliénable » peut s’exprimer en dehors du syntagme génitival ; il invite ensuite à abandonner, dans la description de la relation de possession dans les langues africaines, l’idée qu’il puisse exister un trait sémantique unique qui permettrait de prédire les différentes constructions du syntagme génitival.

This paper provides a description of semantic values of bete language which characterized a phrasal opposition very widespread in Africa and which has been studied for decades i.e. direct vs. indirect nominal determination. Some studies have focused on looking for a unique semantic feature whose presence or absence would determine which of two competing genitive constructions to choose : the “direct” construction which would refer to disposable possession and the “indirect” possession which would refer to alienable possession. The present article has two objectives : it first aims at showing that the dichotomy between ’inalienable possession’ and ’disposable possession’ can be expressed elsewhere than in the genitive phrase ; it also suggests to depart from the idea, in the study of the possessive relationship in African languages, that one should look for a unique semantic feature that would help predict the different genitive phrase constructions.

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