Asymétrie de la cooccurrence et contextualisation. Le rôle de la flexion casuelle dans la structuration des réseaux cooccurrentiels d’un mot-pôle en latin

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21 juin 2013

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Dominique Longrée et al., « Asymétrie de la cooccurrence et contextualisation. Le rôle de la flexion casuelle dans la structuration des réseaux cooccurrentiels d’un mot-pôle en latin », Corpus, ID : 10.4000/corpus.2230


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Cet article essaye d’évaluer l’impact de la lemmatisation, ou, inversement, de la flexion casuelle sur les réseaux cooccurrentiels d’un mot-pôle en latin. Conjointement, il exploite cet impact pour approfondir l’examen de l’asymétrie des relations de cooccurrence.Nos précédents articles méthodologiques, consacrés notamment à l’asymétrie de la cooccurrence, reposaient en effet sur le dénombrement des cooccurrents d’un mot-pôle considéré et décompté sous sa forme de lemme. Or, si la cooccurrence est bien la « forme minimale du contexte » [Mayaffre 2008] qui contribue à construire le sens textuel, la question se pose alors de la pertinence de l’abstraction opérée par la lemmatisation. Les différentes formes fléchies d’un mot en latin sont porteuses non seulement des catégories du nombre (et, pour les adjectifs et les pronoms, du genre), mais aussi de marques casuelles étroitement reliées à la fonction syntaxique et l’ensemble est susceptible d’avoir une influence sur le contexte immédiat du mot, y compris dans sa dimension thématique.Nous montrons donc dans un premier temps que la forme casuelle d’un mot latin détermine pour une bonne part la liste de ses cooccurrents spécifiques. Nous exploitons ensuite ce constat pour confirmer, au moyen de deux tests différents qui utilisent le réseau cooccurrentiel des diverses formes fléchies d’un même lemme, une hypothèse précédemment avancée [Luong et al. 2010] selon laquelle l’asymétrie des cooccurrences est, pour partie au moins, une image de la double insertion d’une forme, d’une part, dans un paradigme lexico-sémantique stabilisée en langue, d’autre part, dans un réseau de relations syntagmatiques actualisées en discours.

Cooccurrential Asymmetry and ContextualizationThis papers aims to evaluate the impact of the lemmatization, or, on the other way round, of the casual inflection on co-occurrence networks organized around a word-pole in Latin. At the same time, it will provide new insights into the asymmetrical relations of co-occurrence.Our previous papers on this subject took only into account co-occurrence networks of lemmas. Now, if the co-occurrence indeed is the “minimal form of the context” [Mayaffre 2008] which contributes to build textual meaning, one can wonder if the abstraction operated by the lemmatization is appropriate in this case. The various inflected forms of a Latin word signify not only the number (and, for adjectives and pronouns the gender), but also the case which is closely connected to the syntactic function. This could have an influence on the immediate context of the word, regarding also its thematic dimension.At first, we show that the case of a Latin word conditions largely the list of its specific collocates. By leaning on this observation and on two different tests based on the study of co-occurrence networks of the various inflected forms of the same lemma, we confirm our previous hypothesis [Luong et al. 2010]: the asymmetry of the co-occurrences reflects, at least partially, the double insertion of a word, on one hand, in a lexico-semantic paradigm stabilized in language, on the other hand, in a network of syntagmatic relations realized in speech.

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